vendredi 27 novembre 2009

L'Humanitude®, pour soigner la maladie d'Alzheimer autrement

Publié sur http://www.alzheimertunisie.com


Opposition aux soins, mutisme, refus de s'alimenter, voire agressivité envers les soignants, il est parfois bien difficile pour ces derniers de prendre en charge les patients atteints par la maladie d'Alzheimer . Alternative efficace ou complément précieux des traitements médicamenteux , l'Humanitude® leur permet de vivre dans une plus grande dignité. Cette méthode éprouvée laisse une large place à l'échange et à "la mémoire des moments de bonheur".
En trente ans, les fondateurs de la philosophie de l'Humanitude®, Yves Gineste et Rosette Marescotti, ont rencontré 17.000 patients parmi les plus difficiles à gérer dans plus de 400 services gériatriques de France et du Québec notamment. Cette expérience leur a permis d'élaborer 150 techniques de soin pour accompagner et former le personnel soignant. "Toucher, regard, parole : la communication quotidienne s'établit par les sens. Toutefois, une difficulté peut s'instaurer lorsque les soins sont prodigués à ces hommes très vieux." Le recours à cette méthode facilite les rapports : jusqu'à 90 % des comportements d'agitation pathologique disparaissent. Les états douloureux régressent. L'objectif est ambitieux : permettre aux malades de "vivre et mourir debout", et non grabataires.
Cent vingt secondes... en vingt-quatre heures. C'était la durée moyenne pendant laquelle le personnel soignant parlait à ces patients atteints de démence, dans les années 1980. Choquant ? Non, pour ces spécialistes, car "simplement, l'être humain n'est pas conçu pour s'adresser à une personne qui ne parle plus", souligne Yves Gineste. Avec un temps de parole plus important - 8 à 12 minutes par jour, ce qui n'est pas énorme -, les patients retrouvent dynamisme et mobilité.
Les professionnels de santé doivent revoir leurs réflexes : faire la toilette d'un malade, par exemple, cela s'apprend. "Ne commencez jamais par le visage. Il est réservé aux proches, car il relève de l'intime. Souvent, les patients en perte de capacité ne reconnaissent pas le personnel soignant. Ce geste risque de les agresser." L'accompagnement dans la tendresse et le respect de l'autonomie des malades permet d'observer rapidement un mieux-être, voire une disparition totale des troubles du comportement.
source: www.lepoint.fr

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